Welcome to Living In Nyon’s very first bilingual Paléo review! This article will start off in English before switching to French for a couple of paragraphs.
This year’s Paléo had been announced as being slightly more nostalgic than past editions, being an anniversary edition and all. Last night was possibly the most nostalgic of nights, as one of the bands who played at the very first festival in Nyon were back, 39 years later. Malicorne, a French band who were part of the folk revival in the 70s, got back together last year for a few concerts, and it was only logical that they come to Paléo. Playing traditional and ancient instruments, they sang melancholic ballads and beautiful folk songs to the people who had assembled to see them. Sadly there weren’t that many people – Malicorne aren’t a very famous band, and would appeal more to the people who knew them in the 70s- but those who were there looked like they were thoroughly enjoying themselves. Even though one might expect to only see old hippies who had seen them play live 40 years earlier, there were actually quite a few younger people, a sign that there are always new people ready to discover a bit of musical history. You can watch some incredible footage of the First Folk Festival (as it was called back in 1976!), including some of Malicorne playing in the salle communale in Nyon here.
Later on under the Dôme, the wild strings of Violons Barbares enthralled the crowd. Bringing together a Mongolian throat singer and violinist, a Bulgarian violinist and a French drummer, they harness the power of their respective traditions to create powerful and savage music.
L’attraction majeure de la soirée était bien évidemment 120” présente Paléo. La foule était présente en force devant la grand scène pour ce spectacle unique préparé pour célébrer en bonne et due forme le 40e festival. Rien ne fut épargné par les deux Vincent, et tous les éléments les plus symboliques du Festival depuis 39 ans furent passé au crible de leur humour acerbe et décomplexé. Le ton était donné dès la présentation du spectacle, Vincent Kucholl imitant avec brio l’allure et l’accent du présentateur habituel de la grande scène, l’iconique Mik. Bien que traversé par quelques longueurs par moments, le spectacle a réussi à évoquer tout ce qui faisait l’identité du Paléo, mobilisant les personnages phares de 120 secondes pour le faire, ainsi qu’un ensemble de danseur bolywoodien et des break-dancers. Du camping avec l’attachant Serge Jaquet, aux finances du festival avec l’horrible Reto Zenhäusern, rien ni personne ne fut épargné.
Daniel et Jacques au First Folk Festival
Un moment d’anthologie, le “reportage inédit” de la TF1 sur la première édition du Festival avec les deux Vincent jouant Jacques Monnier et Daniel Rosselat de manière incroyablement juste. Allusion à une possible carrière politique de Rosselat, à l’idée saugrenue de tenir le festival en extérieur- même sur la plaine de l’Asse!- la séquence était hilarante. Un peu plus tard, c’est l’intégriste religieux et diacre de Chastavel, Jean-Gabriél Cuenod, qui est venu célébrer la foule de Paléo en remémorant le moment où la foule de Paléo avait hué nos voisins Français lors du concert de Stromae. Un moment magique pour cet homme qui veut remplacer pop et rock par yodel et musiques militaires, mobilisant un jeune enfant de chœur- qui a chanté sans broncher devant 45’000 personnes, assez impressionnant- et des poulies qui le firent s’envoler vers les cieux et flotter audessus de la foule pour délivrer son message d’intolérance.
Bien sûr, la musique avait sa place au centre de ce spectacle, et c’est à grand renfort de show pyrotechnique que Black Lion Génocide, le mythique groupe de métal valaisan de Steve Berclaz est venu conclure la soirée. Leurs hits comme “Break Your Arm” ont déchainé la foule, et c’était assez visible que les personnes sur scène s’éclataient tout autant à jouer. En somme, 90 très bonnes minutes qui ont célébré le festival avec humour et satire, la marque d’un festival qui sait ne pas trop se prendre au sérieux.